S. m. (Physique) corps qui a la propriété de donner de la lumière dans l'obscurité ; il y a des phosphores naturels, c'est-à-dire, que la nature produit sans le secours de l'art, comme la pierre de Boulogne : il y en a d'artificiels, comme le phosphore de Kunckel, celui de M. Homberg ; il y en a qui ont besoin, pour donner de la lumière, d'être frottés auparavant, comme le phosphore de Kunckel ; il y en a qui n'ont besoin que d'être exposés à l'air, comme le phosphore de M. Homberg et la pierre de Boulogne. La cause générale de la lumière des phosphores, est que la matière du feu ou celle de la lumière se trouve en général plus abondante dans ce corps que dans d'autres, en sorte que le simple frottement peut le mettre en action, ou que la simple action des particules de feu ou de lumière répandues dans l'air peut la reveiller. Les phénomènes des phosphores ont beaucoup de rapport aux phénomènes électriques. Voyez FEU, FEU ELECTRIQUE, LUMIERE, ÉLECTRICITE, etc.
S. f. (Ordre encyclopédique, Entendement, Raison, Philosophie ou Science, Science de la nature, Physique) cette science que l'on appelle aussi quelquefois Philosophie naturelle, est la science des propriétés des corps naturels, de leurs phénomènes et de leurs effets, comme de leurs différentes affections, mouvements, etc. Voyez PHILOSOPHIE et NATURE. Ce mot vient du grec , nature.
S. f. (Physique) amas de petites gouttes d'eau, qui tombent en différents temps de l'atmosphère sur notre globe, la pluie vient le plus souvent des nuées, dont les particules aqueuses, tant qu'elles sont séparées les unes des autres, demeurent suspendues en l'air. Mais lorsque ces particules s'approchent davantage, en sorte qu'elles puissent s'attirer mutuellement, elles se joignent et forment une petite goutte, laquelle commence à tomber, dès qu'elle est devenue plus pesante que l'air. Cette petite goutte rencontrant dans sa chute un plus grand nombre de particules, ou d'autres petites gouttes d'eau qui sont aussi suspendues plus bas dans l'air ; elle se réunit encore avec elles et augmente en grosseur, jusqu'à ce qu'elle acquière celle que nous lui remarquons, lorsqu'elle tombe sur notre globe.
système ou hypothèse de Copernic, (Ordre encyclopédique, Entendement, Raison, Philosophie ou Science, Science de la nature, Science du ciel, Astronomie) c'est un système dans lequel on suppose que le Soleil est en repos au centre du monde, et que les planètes et la terre se meuvent autour de lui dans des ellipses. Voyez SYSTEME et PLANETE.
Suivant ce système, les cieux et les étoiles sont en repos, et le mouvement diurne qu'ils paraissent avoir d'orient en occident, est produit par celui de la Terre autour de son axe d'occident en orient. Voyez TERRE, SOLEIL, ETOILE, etc. Lire la suite...